Achats responsables de communication : une application du développement durable

Les achats responsables et durables s’intéressent aussi à la communication de l’entreprise. Cela s’appelle l’éco-communication. Et c’est l’application des principes du développement durable aux activités de marketing et de communication.

La communication durable s’attache à deux principes fondateurs :

  • valoriser les engagements environnementaux et sociaux – ou RSE.
  • Communiquer sur son identité, ses produits ou services de façon plus responsable et écologique.

La communication de ses engagements

Donc, attachons-nous dans un premier temps au premier principe fondateur : la valorisation des engagements environnementaux.

Les entreprises doivent communiquer sur leurs stratégies mises en place sur les sujets écologique auprès de leurs parties prenantes. C’est à dire communiquer les clients, les employés, les fournisseurs, les partenaires…. Mais elles doivent le faire avec justesse. Sans ces éléments, le risque de greenwashing est important.

Mais l’argument écologique est-il vecteur d’affaires ? Le consommateur est de plus en plus sensible à l’engagement des entreprises. Il souhaite donner du sens à ses achats. Ce « consom’acteur » est également renseigné sur les enjeux environnementaux. Il sait maitriser les réseaux sociaux, en bien… ou pas. Extrait d’un article de SocialMag : des « hackers dénoncent au moyen de ces cyberattaques le manque d’actions concrètes de ces entreprises en termes de RSE, malgré des engagements médiatiques clairs… Dans tous les cas, les entreprises sont invitées par les hackers à faire plus attention à leur communication et surtout à ne pas se faire passer pour ce qu’elles ne sont pas, afin de pouvoir récupérer leurs sonnées. » article Socialmag du 23 Octobre 2020.

Le consom’acteur est prêt à payer son produit plus cher s’il correspond bien à ses valeurs.

« Il etait une fois le green washing » par Dream Act – Novembre 2020

L’argument écologique peut donc se révéler être un véritable atout concurrentiel. Mais alors, comment bien communiquer sur ses engagements ? C’est justement pour donner de la cohérence à votre communication que nous sommes là. L’accompagnement de notre cabinet vous permettra d’établir la bonne stratégie de communication de vos actions ou engagements RSE : les achats durables et responsables de la communication.

comment verdir son image

Il était une fois le greenwashing par Dream Act – Novembre 2020

Les achats d’objets et supports durables et responsables de communication

Le recours à différents outils de communication est très fréquent : les gadgets ou goodies, les supports papiers ou digitaux… On parle alors de la communication par l’objet. Mais il faut que les objets soient en cohérence avec vos engagements. Imaginez, par exemple, un t-shirt promotionnel acheté à un importateur asiatique sans origine contrôlée par exemple, alors que vous êtes très impliqué dans le made in France Textile.

Nous abordons  ce point important dans notre formation sur « la communication durable ». Les objets publicitaires représentent un marché de plus d’1,5 milliards d’euros en France. Ils sont l’image de votre entité et doivent refléter vos engagements. La recherche de solutions de communication durable existe. Notamment par la réflexion sur l’éco conception ou sur le sourcing durable.

N’hésitez pas à nous contacter pour plus de renseignements sur nos formations d’achats durables, ou économie circulaire. Ces formations se destinent à toute personne en lien avec le marketing et la communication, ainsi qu’aux décideurs.

Retrouvez l’ensemble de nos formations proposées sur : https://viasourcing.fr/formations-achatsdurables-dechets-economiecirculaire-strategieenvironnementale/

N’hésitez pas à nous contacter pour un accompagnement personnalisé sur votre stratégie environnementale : info@viasourcing.com

 

Relocalisation, une piste économique

Les projets de relocalisation pourraient être motivés par l’explosion des prix du fret maritime. Pendant des années, le transport maritime ne coutait pas cher en provenance de Chine. Mais depuis plusieurs mois, les cours ont quasiment doublés.

« Pour un conteneur qui me coûtait précédemment 3.000 ou 4.000 dollars jusqu’en France, le tarif est désormais à plus de 10.000 dollars. Et si un grand groupe paie plus cher que moi, il embarquera sa marchandise avant moi en Chine », déplore le patron d’une grosse ETI de l’ouest de la France » Extrait des Echos du 5 janvier 2021.

prix du fret maritime

Source : Shanghai Shipping Exchange Janvier 2021

C’est un évènement conjoncturel probable. Mais les entreprises françaises souhaitant relocaliser, peuvent en profiter. C’est un sujet toujours d’actualité en ce début 2021. Il rencontre une attente forte des pouvoirs publics et d’une partie grandissante des consommateurs.

Autre élément en faveur des relocalisations : la décarbonation de l’industrie pour 2050.

Les émissions de GES du transport maritime

Le transport conteneur n’est pas neutre en termes d’émissions carbones. Les informations concernant les émissions carbones sont très clairement détaillées dans l’article de Stephano Valentino «  Quelle est l’empreinte carbone des navires européens ? ». Car nous y apprenons « qu’en 2018, le transport maritime européen de marchandises et de passagers a entraîné le rejet dans l’atmosphère de près de 139 millions de tonnes de CO2, soit plus que le transport automobile. » Impressionnant.

Relocalisation et réduction des émissions carbones

Le groupe de travail Clean Cargo existe depuis 2020. Il regroupe de très nombreuses entreprises, et travaille à la réduction des émissions. Mais le chemin reste long pour la décarbonation de ce secteur industriel. Car avec une baisse de 5.6 % des émissions de CO2 par kilomètre et par container, …

Acheter durablement le transport

Alors Acheter durablement le transport est il possible ? Lire cet article vous a déjà peut être donner envie d’aller plus loin dans la réflexion. La recherche de solutions plus durables est possible avec un peu d’entrainement. Et n’hésitez pas à nous contacter pour plus de renseignements sur nos formations d’achats durables, et environnementales.

Les achats responsables

les achats sont au cœur de la performance de toutes les organisations publiques ou privées. Mais que recouvrent la notion d’achats responsables?

Les achats représenteraient plus de 60 % du chiffre d’affaires des entreprises en Europe, toute activités confondues. Mais aucun chiffre ne permet de vérifier l’assertion. Nous connaissons les chiffres des achats publics toute administrations confondues : plus de 223 milliards d’euros en 2017 selon l’INSEE. Mais il n’existe aucun chiffres concernant les entreprises. Seule certitude : les chiffres sont bien au delà de la dépense publique.

Nous ignorons les montants des achats en jeu en France, alors connaissons nous l’origine des produits ou services ? Non, bien sûr. Le déficit de la balance commerciale est bien sur un bon indicateur, mais très inégale d’un secteur à un autre. Une nouvelle inconnue pour les achats. Seules les entreprises et les organisations publiques savent d’où viennent les produits achetés.  

Mais les entreprises connaissent elles toujours l’origine des produits achetés ? C’est une bonne question. Et elles sont surement nombreuses, et de toute bonne fois à l’ignorer. Acheter en France n’est donc pas une information suffisante pour tout savoir de l’origine d’un produit.  

Des chaines d’approvisionnement complexes 

La crise sanitaire a d’ailleurs jeté une lumière assez crue sur le sujet, notamment grâce aux masques et aux médicaments. Pourquoi a-t-on connu une telle pénurie ?  En effet, nous avons tous pu constater la complexité des chaines d’approvisionnement, vocabulaire connu de tous désormais.  

Une vulnérabilité qui était par ailleurs bien connu des entreprises du médicament comme le montre cette infographie de février 2019. Même si elle ne dit pas tout sur sites de fabrication. 

Les achats durables et responsables confrontées à la chaine d'approvisionnement

Source LEEEM

130219-vulnerabilite-approv (leem.org) 

Alors les acheteurs sont-ils irresponsables pour autant ? 

J’ai exercé cette fonction pendant 20 ans avec le plus grand sérieux, utilisé des procédures claires et ai respecté les fournisseurs. J’étais donc une acheteuse responsable. Concernant les responsabilités, la mondialisation a bouleversé les achats, très nettement. Parler d’irresponsabilité serait hors de propos.  

Mais je n’étais pas une acheteuse durable pour autant 

Je n’ai jamais travaillé sur le cycle de vie des produits, sur l’économie circulaire par exemple. Et si j’ai toujours résisté aux injonctions de ma hiérarchie concernant les pays “l’est” dans les années 2000 puis de l’Asie, c’était une posture personnelle. Les achats délocalisés se sont faits à bas bruit, mais ces chaines d’approvisionnements toujours plus étendues existent dans toutes les entreprises. Mais quelles connaissances environnementales ou sociales sont données aux acheteurs ? Peu s’ils ne peuvent accéder à des formations bien adaptées à leurs besoins.  

Les achats responsables sont-ils français ? 

En effet, les anglosaxons parlent de sustainable purchasing, achats soutenables, ou durables. Cette approche prend en compte de façon plus réaliste ce monde des achats professionnels. C’est d’ailleurs le nom de la norme ISO 20400 “ Sustainable procurement — Guidance” et sa traduction française “Achats responsables — Lignes directrices”. 

Les achats responsables sont donc une notion française Si la notion de responsabilité est subtile, elle ne correspond pas tout à fait à la durabilité au sens de la soutenabilité.  

Les achats durables couvrent un spectre plus large de sujets et restent plus neutres quant aux acheteurs. Je travaille ce sujet passionnant depuis près de 15 ans désormais avec toujours autant d’intérêt et de curiosité. Les formations se basent sur mes expériences d’acheteuse puis de responsable achats dans le soucis d’apporter de nouvelles connaissances dans un triptyque : environnemental, social et économique.

 

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